Le Sénégal n’est pas surpris par la deuxième vague de la pandémie. Selon la directrice générale de la Santé, celle-ci était même attendue.
« On s’attendait à cette deuxième vague, même avec la tendance baissière observée sur plus d’un mois, on relativisait », parce que d’habitude, à pareille période, on a toujours eu la grippe saisonnière avec cette année, un taux de 40%”, pendant que « de l’autre côté du continent, il y avait déjà la deuxième vague », a expliqué Dr Marie Khemesse NGOM NDIAYE, dans un entretien avec l’APS.
Pour faire face, elle préconise la prévention et… les prières. « On parle de deuxième vague et dans certains pays même on parle de troisième vague, sans savoir jusqu’où conduira cette pandémie avec ces vagues mais, on prie pour que cette maladie s’arrête. Ce qui est important, c’est la prévention et (le fait) de mettre un dispositif de surveillance », a ajouté la directrice de la Santé.
Pour Dr Marie Khemesse NGOM NDIAYE, « cette deuxième vague est venue avec une forte contamination communautaire ». Mais, affirme-telle, « tout cela est sur la table des chercheurs, et il ne faudrait pas qu’on soit dépassé par les cas de graves ».
WALFNet