Trois soldats français ont été tués en opération au Mali, lundi 28 décembre, alors que leur véhicule blindé a été atteint par un engin explosif dans la région de Hombori, proche de la frontière avec le Burkina Faso, a annoncé l’Elysée.
La mort de ces soldats appartenant au 1er régiment de chasseurs de Thierville-sur-Meuse (Meuse) porte à 47 le nombre de soldats français tués dans les opérations « Serval » (2013) et « Barkhane » (depuis 2014), selon l’état-major. Un décompte qui n’intègre pas les accidents.
Le président, Emmanuel Macron, a fait part dans un communiqué de sa « très grande émotion » après avoir appris la mort du brigadier-chef Tanerii Mauri, du chasseur de 1re classe Quentin Pauchet et du chasseur de 1re classe Dorian Issakhanian.
Le chef de l’Etat « salue avec le plus grand respect la mémoire de ces militaires, morts pour la France (…). Il s’associe à la douleur de leurs familles, de leurs proches et de leurs frères d’armes et les assure de la reconnaissance et de la solidarité de la nation ». Il « exprime son entière confiance aux militaires français déployés au Sahel, salue leur courage et rappelle la détermination de la France à poursuivre la lutte contre le terrorisme ».
Dans un communiqué, la ministre des armées, Florence Parly, « rend hommage à la force de leur engagement qui fait honneur à la pugnacité et au courage des chasseurs de Conti Cavalerie. La France n’oublie jamais ceux qui, pour elle, pour sa liberté et pour ses valeurs, combattent et s’engagent jusqu’au bout. »