L’Union Syndicale pour une Education de Qualité (USEQ) s’est réunie hier pour dénoncer les conditions extrêmement difficiles dont fait face le système scolaire et universitaire sénégalais.
Une situation accentuée par la pandémie de la Covid-19 et qui incite les syndicalistes à tirer la sonnette d’alarme.
« Trois semaines après la rentrée, les constats et évaluations faits n’augurent rien de bon. En effet, la pandémie de la Covid-19 aidant, notre système éducatif risque de vivre, en 2021, l’unes des pires années scolaires et universitaires de son histoire. A cet égard, il est désolant de constater d’une part, l’aggravation des déficits chroniques dans lesquels le système éducatif est englué depuis des décennies, d’autre part, le non respect généralisé du protocole sanitaire adopté pour le déroulement des enseignements dans la sécurité sanitaire », regrette l’USEQ.
L’Union Syndicale égrène un chapelet de problèmes allant « d’un déficit de 10. 000 enseignants du préscolaire au supérieur et de près de 100.000 tables bancs » à « l’orientation des nouveaux bacheliers qui est signe coupable de négligence dans l’achèvement de chantiers de 5 nouveaux universités et des Isep en souffrance de plus de 10 ans ». « Convaincus que dans de telles conditions ni la qualité de l’éducation, ni la scolarisation universelle, ni l’obligation scolaire de 10 ans, ni l’université de développement ne peuvent se réalisés », les enseignants interpellent de nouveau les autorités.
WALFNet