Face aux accidents sur l’autoroute à péage dus en grande partie à l’excès ou à l’inadaptation de la vitesse, le Groupe Eiffage a octroyé un radar automatique de marque Poliscan Fm1 d’un coût global de 45 millions.
Les responsables de l’entreprise ont aussi, par le biais de la société, Secaa formé des techniciens et des gendarmes pour l’utilisation efficiente du matériel. Laquelle utilisation sera effectuée à partir d’ordinateurs et de postes de contrôle. La cérémonie de réception des attestations de formation s’est faite au niveau de l’aire de repos de Dalifort en présence de certaines autorités de la Gendarmerie.
«Nous sommes partis d’un constat que, malgré les sensibilisations et les surveillances, il y a des accidents. Des accidents qui sont souvent dus à l’excès ou à l’inadaptation de vitesse puisque la vitesse requise sur l’autoroute est comprise entre 60 et 110 km à l’heure. Mais, les automobilistes ne respectent pas les consignes. Et quand ils sont épinglés, ils contestent souvent leurs infractions. Mais avec ce radar, ils ne pourront plus le faire», lance Amadou Thiam, responsable sécurité de la société Secaa Sa.
Un acte salué par l’adjudant Emmanuel Diedhiou, commandant du peloton de l’autoroute à péage de la Gendarmerie. «Cet outil vient à son heure. Car cela va nous permettre d’améliorer notre système de travail. Tout automobiliste qui conteste l’infraction qu’il a commise verra sur la machine son image pour éviter toute contestation. Et une fois que le conducteur est appréhendé, il va être verbalisé et sanctionné à la hauteur de l’infraction commise», prévient l’adjudant Diedhiou de la Gendarmerie.
Théodore SEMEDO