Le scandale homosexuel survenu à la Grande mosquée de Dakar fait sortir les responsables de plusieurs organisations de leurs gonds.
L’ONG Jamra, l’Association pour servir le soufisme (AIS) et l’ONG Daral Quran Wal Ikhsan montent au créneau et dénoncent. En outre, elles ont décidé de saisir le procureur de la République d’une plainte.
« Cette énième provocation, à l’actif d’une minorité insignifiante de déviants, s’inscrit en droite ligne de cette culture de l’impunité, dont les récépissés de reconnaissance officielle, scandaleusement détenus par au moins 16 associations d’homosexuels et de lesbiennes, jouent incontestablement un effet catalyseur », soutient l’ONG Jamra dans un communiqué.
Pour l’ONG qui cite les nombreux cas de mariages d’homosexuels, les Sénégalais commencent à être exaspérés. « Convaincus, selon l’expression populaire, que ’dou moudjé fénn’ (ce sera classé sans suite), ces contrevenants permanents à l’article 319 du Code pénal, confortés par lesdits récépissés que leur a délivrés le ministère de l’Intérieur (et dont Jamra en avait apporté les preuves irréfutables lors de notre face-à-face, le 13 novembre 2019, avec le ministre sortant) ne se fixent plus de limites dans leurs frasques provocatrices, au point d’avoir exaspéré de larges franges de la société sénégalaise agressée dans ce qu’elle a de plus cher : sa foi », note Jamra.
Par ailleurs, Mame Matar GUEYE et Cie réclament la réouverture de la Grande mosquée de Dakar fermée depuis le 20 mars pour cause de Covid-19.
WALFNet