Entre le nouveau président du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) et son prédécesseur, il est peu de dire que le courant ne passe pas.
Idrissa SECK qui a officiellement pris fonction, ce jeudi matin, en l’absence notoire d’Aminata TOURE a tenté publiquement d’apaiser la tension latente. Il n’y aura pas d’audit de la gestion de son prédécesseur, a-t-il déclaré.
Seulement, si c’était pour rassurer et/ou tempérer les ardeurs de l’ancien ministre de la Justice, c’est peine perdue. En effet, sur les ondes de la RFM, Mimi TOURE a fracassé son successeur à la tête de l’Institution. « Il (Idrissa SECK) a quitté l’administration depuis 2004, il faut lui dire qu’on travaille maintenant avec l’ordinateur… », ironise-t-elle.
Aminata TOURE déplore que les portes du CESE soient fermées à ses équipes. Selon elle, c’est pourquoi celles mises en place par son successeur n’ont pas pu accéder aux ordinateurs de l’Institution. Et pourtant, indique-t-elle, une réelle passation de service aurait pu être fait depuis longtemps. « Il faut séparer l’administration et la politique. Si on les confond, ça porte préjudice au service public. On a perdu des jours (…) Tu dis que tu ne viens pas et tu empêches ceux qui y étaient de venir, alors le travail accuse un retard », déclare-t-elle.
A noter que Mimi TOURE a cédé son fauteuil de présidente du CESE, le 6 novembre dernier, sans la présence d’Idrissa SECK. Le leader de Rewmi, sans prendre fonction, a aussitôt commencé à virer ses collaborateurs.
WALFNet