Initialement annoncé pour le 20 novembre prochain, le face-à-face entre Souleymane TELIKO et les «juges» du Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature (CMS) est finalement calé au 30 novembre à venir.
Le président de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), déjà auditionné par l’Inspection générale de l’administration de la Justice (IGAJ), est convoqué pour être entendu sur le point de vue qu’il a donné sur l’affaire Khalifa SALL (Lire en bas) :
Pour l’UMS, c’est plutôt Me Malick SALL qui chercherait à museler les magistrats. L’organisation estime que « c’est l’avenir de l’association, dont la parole est portée par son président, qui est en danger, car l’existence même de cette procédure, quelle que soit son issue, constitue une menace à l’expression de toute revendication ou appréciation sur les questions intéressant la justice en général et la magistrature en particulier ».
Les magistrats fustigent la posture du ministre Malick SALL qui, à travers une lettre adressée à l’Union internationale des magistrats, est loin de se limiter à des indications procédurales. La lettre du ministre constitue, selon eux, un véritable réquisitoire à charge contre le président TELIKO et une immixtion grave et injuste dans la procédure en vue d’influencer le conseil » et par la même occasion « faire sanctionner à tout prix le président de l’UMS ».
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