Trouvés en possession d’un faux certificat de mariage, un individus et trois de ses supposés complices arrêtés par des éléments du commissariat des Parcelles-Assainies. Aux dernières nouvelles, ils ont tous été déférés au parquet.
Domicilié à l’unité 08 des Parcelles-Assainies de Dakar, G. D. Gomis et ses présumés complices ont été déférés au parquet. Leurs délits ? Association de malfaiteurs, faux et usage de faux en écritures publiques, en rapport avec un faux certificat de mariage. De quoi s’agit-il dans cette affaire ? Selon une source policière, c’est le sieur G. D. Gomis qui s’est présenté au niveau du Centre d’état civil des Parcelles-Assainies, pour le compte d’un de ses amis répondant au nom de M. Diop, résidant en France. Sur ce, Gomis brandit alors une copie du certificat de mariage via WhatsApp à l’Officier d’état civil répondant au nom de M. Mbengue. Ce dernier lui demande alors la provenance de l’acte et le sieur Gomis de rétorquer que c’est un de ses amis résidant en France qui en est le propriétaire, Et que c’est l’un de ses amis répondant au nom d’A. Mendy qui lui aurait facilité la tâche pour l’obtention du certificat de mariage.
Sur ce, Monsieur Mbengue fait signifier à Gomis que le certificat de mariage était faux et lui somme d’attendre quelques minutes. Moment que choisit l’officier d’état civil pour saisir la Police de la localité. Interpellé par les limiers, Gomis dénonce encore A. Mendy qui habite également le quartier. Il a, toutefois, fait savoir qu’il ignorait le caractère faux du document et a déclaré se l’être procuré, au courant du mois de septembre dernier, grâce à A. Mendy. Mais ce n’était pas sans contrepartie financière car l’opération a été scellée moyennant 50 mille francs Cfa.
Sans tarder, les éléments du commissaire Thierno Diop entrent en action pour aller cueillir, au quartier indiqué, le sieur A. Mendy qui se dit informaticien de profession. Ce dernier, interrogé, balance à son tour P. M. Cissé comme étant le facilitateur pour l’établissement du document. Et le sieur M. Cissé interpellé livre, à son tour, un certain L. Diallo habitant Cambéréne. Par la suite, les limiers des Parcelles-Assainies se sont rendus à Cambérène pour procéder à l’arrestation de L. Diallo qui se dit être chômeur.
Conduits tous dans locaux du commissariat, les mis en cause ont reconnu sans ambages les faits qui leur sont reprochés. A l’expiration du délai légal de garde à vue, les quatre quidams ont été déférés au parquet, pour «association de malfaiteurs», «faux et usage de faux en écritures publiques».
Théodore SEMEDO