Les étudiants son très remontés contre le gouvernement.
«Nous allons descendre dans les rues, faire d’autres actions, aller au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur pour nous faire entendre. Nous n’hésiterons pas à faire les actions qui permettront de nous faire entendre auprès des autorités», c’est l’ultime cri du cœur, lancé, hier, au sortir d’une rencontre entre des étudiants en détresse, désemparés quant à leur avenir faute d’avoir un écho favorable quant à leur appel. Les étudiants de différentes filières confondues ont opté pour un ultime cri du cœur cela après avoir frappé à toutes les portes des autorités et autres médiateurs. Ils ont lancé un dernier message, hier, au sortir de leur échange avec des cadres du parti Pastef, représentés par Bachir Diomaye Faye. Cela s’inscrit dans le cadre des rencontres avec différentes parties pour faire part de leurs doléances estudiantines. Cela après avoir envoyé de lettres à des autorités. Le Rewmi, le Pds et autres partis d’opposition ont reçu leur lettre sans oublier les défenseures des droits de l’Homme (Lsdh, Nio Lank, Aar Li Niou Bokk….ainsi que les syndicats d’enseignants (G20.)
Les apprenants ont indiqué avoir adressé des lettres au président de la République, à leur ministre de tutelle, Cheikh Omar Anne, au président de l’Assemblée nationale, aux président du Hcct, du Dialogue sociale, au Médiateur de la République. «On a juste besoin d’être écoutés par des gens qui portent le combat, parce que c’est l’avenir de plus de 60 mille étudiants qui est en jeu. C’est pour cela que l’on rencontre toutes les forces vives de la nation pour faire part des problèmes en vu de trouver des solutions le plus rapidement possible», explique M. Touré leur porte-parole.
C’est compte tenu de tout cela qu’ils comptent descendre dans la rue après la Tabaski. «Après la Tabaski, nous comptons utiliser d’autres formes de lutte plus syndicales pour nous faire entendre. On croyait avoir affaire à des autorités qui peuvent saisir la quintessence de nos revendications, mais on a l’impression que notre ministre de tutelle Cheikh Omar Anne, préfère attendre à ce qu’il y ait un autre Fallou Sène, Bassirou Faye, Balla Gaye (étudiants tués, Ndlr) pour prendre en ce moment nos préoccupations», déplore-t-il.
Emile DASYLVA