Le coordinateur de la plateforme «Avenir Senegaal Bi Nu Bëgg» fait un diagnostic de la gestion du président SALL depuis son accession à la magistrature suprême.
Et selon lui, celle-ci est émaillée de scandales, de corruption, de blanchiment…. au sommet de l’administration sénégalaise qui est devenue le repère des profiteurs. Dans les colonnes du journal Enquête, il indique que celle-ci « n’est plus organisée selon des critères objectifs. Elle est au contraire traversée par des intérêts, des clivages et des coqueries importée de la sphère politique qui a fini de l’envahir ». Et Cheikh Tidiane DIEYE de mettre à l’index « la politisation à outrance des échelons supérieurs de l’administration publique qui a fortement réduit la capacité de cette dernière à agir avec efficacité ».
Selon lui, l’Etat du Sénégal s’inscrit dans la logique « d’appropriation privative des ressources et de redistribution restreinte au sein des cercles comme la famille, le clan, le parti, l’ethnie ou la confrérie ».
Une constatation qui permet à Cheikh Tidiane DIEYE de déclarer que la gestion du président Macky SALL après « seulement un mandat a déjà égalé, sinon dépassé ses devanciers en matière de mal gouvernance ».
« Un pays pauvre endetté jusqu’au cou, au point de lancer une hypothétique campagne d’annulation de la dette, devrait avoir la décence de limiter ses désirs à ses capacités. Comme partout en Afrique, nous avons des gouvernements mégalomanes qui ne se privent de rien pour être dans le confort et luxe, sans aucune contrepartie pour le peuple. Figurez qu’entre 2012 et 2018, Macky SALL et son gouvernement ont dépensé près de 120 milliards de F CFA pour l’achat de voiture. En 2019, 3,5 milliards ont été dépensés et plus de 6 milliards étaient prévus pour 2020. Tout est fait pour répondre à une demande politique plutôt qu’à des exigences sociales et économiques », se désole le leader de la plateforme «Avenir Senegaal Bi Nu Bëgg».
WALFNet