Le président malien Ibrahima Boubacar Keïta (IBK), dont le tremblement du fauteuil a incité ses homologues de la CEDEAO à courir à son secours, ne semble pas si ébranlé que cela.
Alors que la contestation prend de l’ampleur dans son pays où sa démission est réclamée, le chef de l’Etat malien, lui, joue au médiateur dans le conflit opposant l’Éthiopie à l’Égypte.
Selon un communiqué de la présidence de la République du Mali, IBK a pris part ce mardi 21 juillet à une visioconférence présidée par Cyril Ramaphosa président en exercice de l’UA.
« L’objet de cette conférence a porté sur le différend opposant l’Éthiopie à l’Égypte et au Soudan concernant le barrage éthiopien dit de la Renaissance. En substance, le Chef de l’État a exhorté ces trois pays à rester dans le processus de l’Union africaine qui repose sur le dialogue comme seule voie de règlement dudit différend. Et cela en conformité avec les valeurs de notre Continent car, dira le Chef de l’État malien “l’Afrique est terre de dialogue et d’interdépendance. Et le Nil est justement le symbole de cette interdépendance”. Sans le Nil, c’est l’Afrique elle-même qui n’existerait pas, ajoutera Ibrahim Boubacar Keita », renseigne le document.
Mais, IBK ne pouvait tout de même pas manquer d’évoquer la situation dans son pays. « Remerciant ses pairs pour leur souci marqué du Mali, le Chef de l’Etat a assuré que le pays saura comme toujours surmonter ses problèmes », indique le communiqué.
WALFNet