La scission du PS en deux avec les exclusions de Khalifa SALL, Aïssata TALL SALL et autres s’est beaucoup plus accentuée avec la mort de son ancien Secrétaire Général à Paris.
Et pour l’enseignant à l’UGB, cela est prévisible puisque « le parti dans le jeu politique sénégalais depuis la défaite de 2000, n’a absolument pas bougé ». Pour Papa Fara DIALLO, « il y a beaucoup de déchirures, des choses qui ont fait mal à des leaders du parti. Une condamnation contre un ancien maire(…), et Aïssata TALL SALL qui a émis le souhait en 2014 de disputer le siège du secrétaire général du parti ».
« Jusqu’à présent, le PS reste figé là où Ousmane Tanor DIENG l’avait laissé c’est à dire un parti souteneur de la mouvance présidentielle, notamment dans le cadre de BBY. Un parti qui semble être maintenu à flot financièrement en termes de ressources symboliques de pouvoir par son rapprochement avec la majorité présidentielle. Le président Tanor DIENG avait l’habitude de dire que c’est Macky SALL qui lui a dit après la victoire de 2012 :’ on a gagné ensemble, on va gouverner ensemble’. Il disait que tant que le président SALL sera dans cette logique, lui il va continuer à lui être fidèle et loyal », explique le professeur en sciences politiques dans les colonnes de Vox Populi.
Selon l’enseignant, il sera difficile pour les héritiers de SENGHOR de se retrouver autour d’un parti fort.
Décédé le 15 juillet 2019 dernier à Paris, Ousmane Tanor DIENG a laissé un Parti socialiste en lambeaux.
WALFNet