Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly est mort ce mercredi 8 juillet dans l’après-midi des suites d’un malaise, à l’issue d’un Conseil des ministres.
Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly est mort, victime d’un malaise, à l’issue du Conseil des ministres de ce mercredi 8 juillet, décès survenu dans une clinique à Abidjan.
Amadou Gon Coulibaly était le candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) et avait été investi pour la présidentielle d’octobre prochain. Il était donc donné remplaçant naturel de l’actuel chef de l’Etat, Alassane Ouattara.
Le Premier ministre ivoirien a passé deux mois à l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière et a notamment subi une greffe du cœur. Rentré à Abidjan jeudi dernier, le 2 juillet, il avait été accueilli par Alassane Ouattara lui-même, et plusieurs membres de sa famille.
Lundi, il avait repris le travail et même prononcé quelques mots devant ses collaborateurs, les caméras et les micros de la presse ivoirienne.
Amadou est d’une lignée de dignitaires sénoufos. Son père Gon Coulibaly était député sous la présidence de Félix Houphouët-Boigny, le premier chef de l’Etat ivoirien. Alors que son arrière-grand-père, Péléfero Gbon Coulibaly, était à la tête de la puissante ethnie des Sénoufos, mais aussi un proche de Félix Houphouët-Boigny, le Père fondateur ivoirien.
S’il a été choisi par Alassane Ouattara pour assurer sa succession, c’est parce que l’homme a un CV impressionnant. Ingénieur de formation il était technocrate comme Ouattara, mais ils ont plusieurs années de compagnonnage. Puisque quand en 1990, Houphouët nomme Ouattara Premier ministre, Gon Coulibaly intègre son cabinet en tant que conseiller technique du Président. Et c’est justement lui qui conduit les programmes d’ajustement structurels.