La région de Sédhiou a été soufflée hier, jeudi 25 juin, tôt le matin par des vents accompagnés de pluies de 6 heures à 10 heures. Beaucoup de salles de classe ont reçu de l’eau, certaines sont décoiffées par la furie des vents. Elèves et professeurs n’avaient presque pas effectué le déplacement. Toutefois, les chefs d’établissement rassurent prendre les dispositions idoines pour juguler ces intempéries et engager sans délai les enseignements/apprentissages.
Ce sont en effet des pluies orageuses qui ont sonné le réveil brutal hier, jeudi, dans tous les foyers de la ville de Sédhiou et dans sa région. La vitesse du vent et l’abondance des pluies ont quelque peu entrainé des dégâts plus ou moins importants sur des habitations et quelques établissements scolaires. Pour l’essentiel, ce sont des toitures décoiffées et la perméabilité des couvertures qui ont laissé l’eau prendre possession de beaucoup de salles de classe.
A dix heures ce matin, quelques rares élèves et professeurs avaient fait le déplacement sous la pluie qui commençait à s’estomper. Mamadou Lamine Mané, le proviseur du lycée Ibou Diallo confirme que « depuis six heures du matin, ce jeudi, Sédhiou a reçu de fortes pluies qui ont fait que les élèves attendus ne sont pas là. Donc, il y a eu quelques élèves et professeurs qui ont fait le déplacement. Le personnel administratif était quand même sur place. Nous avons perdu la première heure mais nous ferons avec les élèves présents car la reprise sera progressive ».
Une capacité de résilience est déjà en cours pour trouver des solutions de rechange, selon toujours le proviseur du lycée Ibou Diallo : « ces classes vont être délocalisées dans les salles que vous apercevez derrière les arbres. Et pour les salles à toitures perméables, nous allons y mettre une couche d’étanchéité pour rendre ces salles opérationnelles. Les problèmes seront toujours là mais nous sommes également ici pour apporter des solutions à ces problèmes soulevés», a notamment fait observer Mamadou Lamine Mané, le proviseur.
Si à Ibou Diallo, des salles disponibles sont étanches, ailleurs ce n’est pas du tout évident. Il faut régulièrement réparer ou tout bonnement délocaliser dans des écoles élémentaires comme à Bona où le proviseur a envoyé la moitié de ses candidats dans les salles de classe de l’école élémentaire. Toutefois, les chefs d’établissement comptent faire avec les moyens du bord avec respect du protocole sanitaire.
Sud Quotidien