Interrogé par le quotidien La Provence, il affirme en effet que le coronavirus aurait fait “deux fois moins de morts” si les autorités n’avaient pas donné la consigne aux gens épargnés par les complications respiratoires de rester chez eux tant que la maladie ne s’aggravait pas.
Une mauvaise consigne
“Au vu des scanners, on s’est rendu compte que faire passer le message de l’essoufflement était une erreur parce que des gens ont eu des lésions très graves aux poumons sans être essoufflés”, dénonce-t-il, avant d’ajouter: “On a traité 3.700 personnes et pas eu un problème”.
“On s’est occupés d’eux”
Il défend son approche: “Je reste convaincu que l’on a sauvé des gens pas seulement avec le traitement mais parce que l’on s’est occupés d’eux: on les a hospitalisés, oxygénés, on leur a donné des anticoagulants, c’est ce qui fait une grosse différence”, défend-il.
“Si on n’avait pas eu peur, on aurait deux fois moins de morts”, conclut l’expert controversé qui doit être entendu ce mercredi par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur la gestion de l’épidémie.
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