Port du masque et réduction des attroupements. Deux mesures pour limiter la propagation du coronavirus en République centrafricaine ont été renforcées par le gouvernement.
Ici à la morgue de cet hôpital communautaire de Bangui, difficile de faire respecter les mesures de distanciation sociale. Les éléments de la gendarmerie ont été déployés à l’entrée afin de limiter le nombre de personnes dans l‘établissement.
“Selon les dispositions du gouvernement, donc c’est à 12 heures qu’on sort les corps, quand les parents arrivent ce n’est pas tout le monde qui a accès, juste quatre personnes pour aller préparer le corps et tout le reste dehors derrière le périmètre qui a été tracé”, renseigne Colonel Landry Ulrich DEPOT, Directeur Général de la Gendarmerie.
Face à des populations sans masque et imperméables aux sollicitations relatives au mesures barrières, les gendarmes ont toutes les peines du monde à expliquer leur travail aux familles éplorées. Mais d’autres citoyens comprennent ces sacrifices.
“Il y a l’épidémie du coronavirus qui est entrain de troubler le monde et jusqu’en République centrafricaine c’est mieux de se protéger. Ce dispositif, qui est ici, est bien et je préfère que ça reste comme ça”.
La Centrafrique a récemment allégé certaines mesures adoptées en mars pour contenir la propagation du coronavirus. Le président Faustin-Archange Touadéra a annoncé que cet assouplissement s’accompagnerait de l’exigence du port systématique du masque dans les lieux publics. Des masques dont la distribution reste attendue par l’essentiel des Centrafricains.
Africanews