Après plusieurs renvois, le procès en appel de Ballago-père s’est tenu ce lundi 15 juin devant la Cour d’appel de Dakar.
Thione SECK, qui a comparu, a battu en brèche toutes les accusations portées contre lui. Selon la situation aurait pu être pire.
«Je rends grâce à Dieu d’avoir été arrêté. Les arnaqueurs allaient me détruire. Ils m’avaient atteint mystiquement. Ils ont pris mes 85 millions de francs CFA. Ils ont bousillé la carrière de mon fils qui était un footballeur. Il était parti en Italie pour un contrat de deux ans. De retour à Dakar pour y passer des vacances, son nom a été cité dans une affaire de faux billets. Sans être entendu sur le fond, il a été gardé à vue, puis déféré au parquet. Tout simplement parce qu’il est le fils de Thione Ballago SECK », a déclaré l’artiste qui crie au complot.
Selon Ballago-père, ce n’est pas la première qu’il a des déboires parce que quelqu’un lui a fait un cadeau. « En 1973, un gars m’avait offert 300 mille francs CFA lors d’une soirée. Cette somme d’argent m’avait valu 2 mois de détention provisoire avant que le mis en cause ne soit arrêté. Trente-sept ans après, je suis retourné dans la même cellule », compare-t-il. Avant de se laver à grande eau : « Je n’ai jamais trafiqué de billets. Je n’ai pas de machine et je ne sais pas comment le faire. On m’avait juste proposé des contrats à l’international. Les coups de fils me venaient de la Suède. C’est tardivement que j’ai compris avoir été roulé dans la farine. Il s’agit d’une tournée de près d’une année. Dans les discussions, mes interlocuteurs m’ont fait comprendre qu’ils enverront un de leur contact basé en Gambie pour me remettre le cachet».
Ce lundi, lors du procès en appel, le procureur a requis 5 ans de prison ferme contre Thione Ballago SECK et une amende de 10 millions de francs CFA.
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