Contrairement au président de la Commission africaine Moussa Faki et du président du Ghana Nana Akufo-Addo, peu de leaders africains ont dénoncé les violences racistes subies par les Noirs américains.
Pourtant, indique, Alioune TINE, ancien directeur d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest, les leaders politiques du continent doivent être en première ligne pour condamner le racisme, comme l’ont fait Justin Trudeau du Canada, Boris Johnson de la Grande-Bretagne.
« Abdou DIOUF était le champion de la lutte contre l’apartheid. Abdoulaye WADE a été à la hauteur lorsqu’il y a eu la Conférence mondiale contre le racisme. Aujourd’hui, on attend du président Macky SALL au moins un petit tweet », déclare l’ancien secrétaire général de la RADDHO.
D’après M. Tine, le meurtre de sang-froid d’un citoyen noir africain-américain par un policier blanc euraméricain, commis en plein jour dans une rue de la capitale du Minnesota, est un fait divers qui rappelle tragiquement les pratiques de lynchage d’un passé esclavagiste et ségrégationniste de l’Amérique condamné par l’histoire.
« Nous étions mal à l’aise de voir le monde entier se lever pour dire non à l’injustice alors que pratiquement aucun chef d’Etat africain ne s’est prononcé, contrairement à 2015 où ils étaient tous Charlie », ajoute-t-il.
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Avec DakarMidi