Le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS) a condamné avec la plus grande fermeté le vandalisme qu’a subi la station de Radio futurs médias (RFM) à Mbacké. Les faits se sont déroulés dans la nuit du mardi 2 au mercredi 3 juin 2020.
« Le saccage des locaux d’une station de radio est une atteinte grave à la liberté de presse et à la liberté d’expression. Aucune motivation ne saurait justifier un tel acte de barbarie. Les journalistes remplissent une mission de service public », peut-on lire dans un communiqué rendu public ce mercredi.
Mamadou Ibra KANE et Cie d’insister : « Notre action, au profit du citoyen sénégalais, ne saurait s’exercer que dans le respect strict des règles d’éthique et de déontologie de notre profession. Quelle que soit l’origine de la violence et la forme qu’elle pourrait revêtir, s’attaquer à la presse est une atteinte contre la démocratie sénégalaise ».
Par ailleurs, « le CDEPS se félicite que les journalistes, techniciens et travailleurs des médias soient sortis indemnes de cette ignominie sans atteinte de leur intégrité physique ». Toutefois, l’organisation patronale déplore vivement les dommages matériels subis par nos confrères.
Selon elle, les responsables de ce saccage devront être traqués et traduits en justice pour leur infliger une sanction exemplaire. « Tout laxisme dans la poursuite de ces délinquants serait une caution à la violence, dans une impunité totale », avertissent les membres dans le document.
« Le CDEPS affirme toute sa solidarité à tous les travailleurs de l’antenne de Mbacké et au Groupe Futurs Médias. Il en appelle aux forces de l’ordre pour assurer davantage la sécurité des journalistes et techniciens des médias, maillons essentiels de notre système démocratique », concluent les patrons de presse.