Face à la presse, après le point de situation quotidien du ministère de la Santé et de l’Action sociale, de ce mardi 26 mai 2020, le ministre de l’Enseignement supérieur a écarté toute éventualité d’une année blanche dans les universités publiques du Sénégal.
« Les instances académiques, en toute autonomie, prendront toutes les mesures utiles pour le réaménagement du calendrier académique en vue de la reprise des enseignements en septembre – octobre 2020.Nous prendrons toutes les garanties nécessaires. Selon nos estimations, les perspectives de finalisation de l’année académiques en fin 2020 sont justifiées et à notre portée », a soutenu Cheikh Oumar HANN.
Selon le ministre, la reprise des enseignements en présentiel « est subordonnée, d’une part, à l’amélioration significative de la situation sanitaire nationale et d’autre part, à la mise en place de dispositifs offrant des garanties sanitaires au Personnel Enseignant et de Recherche (PER), aux Personnels Administratifs, Techniques et de Service (PATS), aux étudiantes et étudiants », a-t-il ajouté.
Ainsi, Cheikh Oumar HANN qui ne peut donner de date pour la reprise, envisage la fin d’année en décembre 2020. Et en ce qui concerne les enseignements, indique qu’il est prévu de « mettre en ligne les milliers de cours, via les plateformes des Instituts de formation ouverte et à Distance (IFOAD) ; de rendre disponibles les outils de collaborations ; de soutenir les équipes mixtes de Télécommunications Informations Communication pour l’Enseignement (TICE) et de Pédagogie Assurance-qualité ; d’envoyer à distance les exercices aux étudiantes et étudiants ».
Une solution loin d’être la panacée au regard des nombreuses difficultés de l’université virtuelle du Sénégal (UVS).
Lire aussi
https://www.walf-groupe.com/universite-virtuelle-senegal-plus-grand-scandale-de-toute-lhistoire-de-lenseignement-superieur-selon-yankhoba-seydi/
WALFNet