Membre de la coalition Benno Bokk Yaakaar, Moustapha Niasse prend la défense du président Macky Sall sur les réajustements annoncés lors de son message à la Nation du lundi dernier. Dans une déclaration publique sur la situation du Coronavirus, le président de l’Assemblée nationale a pris la défense du président Macky Sall.
Selon lui, les réajustements annoncés «participent d’une approche empreinte de sagesse, de réalisme et de pragmatisme, pour tenir compte des contraintes et des besoins vitaux de larges segments de la population sénégalaise». En sus de cela, il trouve que «cet assouplissement n’exclut ni la responsabilité individuelle, ni la responsabilité collective, qui doivent animer plus que jamais les sociétés humaines, face à l’épreuve». Occasion qu’il saisira pour annoncer que «le moment est donc venu d’actualiser et de consolider l’essence de la Nation, c’est-à-dire notre sentiment commun et partagé d’appartenir à une Communauté solidaire, dont les membres ont librement décidé d’adhérer aux règles et aux valeurs pérennes qui les régissent». S’érigeant en bouclier de son allié de la coalition Bby, le leader de l’Afp souligne : «La Loi et la Foi ne sont pas antinomiques. Dans le même esprit, la nécessaire poursuite du combat contre la pandémie n’est pas incompatible avec le projet de développement de notre pays». C’est dans ce sens, poursuit-il, «qu’il convient de comprendre la déclaration du chef de l’Etat selon laquelle nous devons apprendre à vivre avec le Coronavirus». Il ajoute : «Sachons donc, ensemble, raison garder et maintenir le cap sur les priorités stratégiques de notre pays comme, entre autres, la stabilité et la sécurité, dans un environnement international où les repères vacillent et sont de plus en plus brouillés. La gravité de la situation, aujourd’hui reconnue par tous, doit nous amener à une unité nationale solide, consciente, lucide, pour, ensemble, prendre en charge cette crise, en nous animant d’une volonté inébranlable et partagée, afin d’y mettre un terme». Profitant de l’occasion, il a rappelé les concertations entre le chef de l’Etat avec les partis politiques, les chefs religieux, les chefs coutumiers, la Société civile, le Patronat, les Syndicats, les Organisations professionnelles, les Organisations de jeunesse, les Groupements féminins, bref, les Forces vives de la Nation.
Magib GAYE