Dans l’arrêté qui porte l’interdiction temporaire de circuler, des personnes ou des corps qui sont exclus. Il s’agit des présidents d’institutions de la République, les ministres et Secrétaires d’Etat, les députés, les ambassadeurs, les gouverneurs, les préfets et sous préfets, les magistrats et leurs greffiers, les personnels de défense et de sécurité et le personnel de santé. Pour les autres comme les entreprises des presse, le ministre de l’Intérieur, le Gouverneur ou le préfet peuvent délivrer des autorisations de circuler en cas de nécessité. C’est l’annonce faite par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique. Pour lui, «compte tenu des restructuration des libertés, les entreprises vont se réadapter pour être dans les plages horaires où il est permis de circuler. Les entreprises privées demanderont des dérogations parce qu’on le prévoit dans les arrêtés portant interdiction».
S’agissant de l’Etat d’urgence et du couvre feu de 20 heures à 6 heures, le ministre de l’Intérieur affirme que quiconque contreviendra aux dispositions encourt une peine de 2 mois à 2 ans ferme ou une amende de 20 mille à 500 mille Frs Cfa. «L’Etat d’urgence est réglementé depuis longtemps. Il y a la loi 69-29 d’avril 69 et 69-30 du 29 avril 69 qui sont des lois relatives à l’Etat d’urgence et d’Etat de siège. Dans l’article 21 de cette loi, les dispostions d’infraction sont un emprisonnement de 2 mois à 2 ans et d’une amende de 20 mille à 500 mille Frs Cfa ou de l’une des deux peines. C’est le risque qui est encouru par ceux qui vont défier la loi ou qui seront en infraction», menace le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique.
Magib GAYE