Comprendre le «Ballon d’or africain» est un peu complexe. Il faut d’abord rappeler que son histoire commence à partir de 1970, l’année où le magazine France Football a décidé de décerner, annuellement, le meilleur footballeur africain. Et le journal hexagonal l’a fait jusqu’en 1994. Le trophée est attribué à chaque fin d’année civile par le vote d’un collège africain avec un vote par pays.
Le premier lauréat fut l’emblématique international malien, Salif Keïta, qui évoluait à l’As Saint-Etienne (France). Le dernier Ballon d’or africain France Football a été décerné en 1994. Ce sacre avait été brandi par le Libérien, George Weah, qui portait les couleurs du Paris Saint-Germain (Psg).
Mais avant que France Football ne décide de mettre fin à son initiative, la Confédération africaine de football (Caf) est entrée dans le jeu. L’instance continentale a ainsi pris le relai pour récompenser ses légendes à chaque fin de saison. Depuis 1992, le titre s’appelle «Joueur africain de l’année».