Incroyable mais vrai. Le sieur El Hadj Gning a été attrait, hier, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar par son épouse pour des faits de coups et blessures volontaires ayant entrainé une interuption de travail de 15 jours. Selon la plaignante, tout a commencé lorsque leur bébé a commencé à pleurer la nuit. » Cette nuit là, mon mari était en train de dormir lorsque soudain notre bébé a commencé à pleurer. Quand il s’est réveillé il m’a demandé de sortir de la chambre avec le bébé. Je me suis retourné pour chercher mes habits. C’est sur ces entrefaites que mon mari a frappé notre fils et lorsque j’ai voulu intervenir il m’a jeté dans le lit. Pis, il m’a donné deux gifles avant de me mordre sur la joue et sur le dos », a soutenu la dame. En réponse à la question du juge, la plaignante a déclaré qu’ils ont fait 9 ans de mariage et ils ont eu deux enfants. » Après cet incident, je suis rentrée chez moi parce que je ne pouvais plus supporter les agissements de mon mari. Toutefois, je le pardonne grâce à nos enfants », a encore dit la femme.
Sur une question de savoir s’il reconnaît les faits qui lui sont reprochés, El Hadj Gning, pêcheur de son état, a confirmé les déclarations de sa femme. « Après une journée chargée parce que je venais de la mer, j’ai demandé à ma femme de prendre notre fille qui pleurait. Elle a frappé mon enfant et je lui ai demandé de sortir. Par ailleurs si je l’ai giflé c’est parce qu’elle m’a mordu sur la joue », a confié le prévenu. « Si tu ne supportes pas les cris des enfants, il ne fallait pas avoir un enfant », a lancé le juge à l’endroit du prévenu. « Je reconnais mon erreur. Ell est ma femme et je ne l’ai jamais fait du mal », a rétorqué le mis en cause. Invitée à faire son réquisitoire, la représentante du ministère public a déclaré que c’est à cause du comportement du prévenu que certaines femmes ne veulent pas entrer dans les liens du mariage. Revenant sur les faits, elle estime qu’ils sont constants et le prévenu a reconnu les faits. Ainsi, a-t-elle requis un an de prison ferme. Pour sa part, la défense pense que si jamais le tribunal condamne le prévenu, la famille va se déchirer. « Je vous prie de lui faire une application extrêmement bienveillante de la loi. C’est un père de famille et malgré ce problème la famille a encore besoin de mon client pour survivre « , a plaidé la robe noire. En rendant son verdict, le juge a sermonné le mis en cause avant de le déclarer coupable. « La loi interdit qu’on frappe la femme. Et, peut de gens connaisse la gravité des faits La femme n’est donné pour être frapper », a dit le magistrat. Pour la peine, Nging a été condamné à un mois dont 15 jours ferme.
Rewmi