Après la sortie du directeur général de la SENELEC qui justifie la hausse du prix de l’électricité, l’économiste Maissa BABOU estime que les Sénégalais n’ont encore rien. Selon lui, ce n’est que le début, une nouvelle hausse est à prévoir.
« Ces réunions de régulations ont permis de dire à la SENELEC, on ne peut plus vous donner de l’argent. Et la SENELEC a dit ok, dans ce cas, moi aussi, je vais augmenter de 6 à 10% les tarifs de l’électricité. Et si ça ne suffit pas, la SENELEC va encore augmenter. Parce qu’avec un déficit de 100 à 200 milliards francs CFA, avec toutes les charges de la SENELEC, elle peut le faire », explique le Professeur à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, sur les ondes de la radio ZIK FM.
Du point de vue de l’économiste, cette augmentation dénote d’un ajustement structurel. « C’est un pilotage vers un avenir incertain. Mais de toute façon, nous sommes dans ce qu’on appelle un ajustement structurel. Et il ne faut pas s’attendre à moins que ça. Il faut simplement se demander quelle sera la répercussion sur les produits de consommations courantes. Ce qui aura un impact sur le pouvoir d’achat des Sénégalais », soutient Maissa BABOU.
A noter qu’à compter du 1er décembre 2019, le Sénégal va connaitre une augmentation du prix de l’électricité de 6 à 10%.
WALFNet