Les organisations Jamra et Mban Gacce indexent la biennale comme un espace de promotion de l’homosexualité.
A les en croire, il y avait un flagrant détournement d’objectif de l’édition 2014 de la Biennale des Arts avec une thématique dans le site d’exposition dénommé «Espace Biennale Off», sis sur la Route de Rufisque, intitulé: «Ma première expérience en tant que Lesbienne» appuyé par un suggestif portrait grandeur-nature d’une travestie. Toujours pour Mactar Guèye et ses camarades, le scandale trouvait son prolongement à la galerie «Raw Art», sise à la Sicap rue 10, à proximité du Centre de Santé Gaspard Camara. «Le visiteur y était accueilli par un écriteau-slogan provocateur :’’Pour une visibilité gay au Sénégal’’. Et à l’intérieur de la galerie, l’attention du visiteur ne pouvait manquer d’être accrochée par de gigantesques posters d’homosexuels et de travestis, dans des postures repoussantes». Pour parer à cela, Mame Mactar Guèye prévient que pour l’édition 2020 du Dak’Art, Jamra et Mban Gaccé indiquent qu’ils n’attendront pas que cette Biennale 2020 (28 mai28 juin) ouvre ses portes pour jouer au «médecin après la mort». C’est dès à présent, soutiennent-ils, qu’ils invitent respectueusement le ministère de la Culture, mais surtout le chef de l’État, en sa qualité de «Premier Protecteur des Arts et des Lettres» (article 42 de la Constitution), à la plus extrême vigilance, afin que ces lobbies obscures ne viennent encore, «sans vergogne», se servir de ce grand rendez-vous culturel du «donner et du recevoir» comme plateforme de promotion de ces contrevaleurs.
Avec L’AS