Selon le ministère américain des Affaires étrangères, le Burkina Faso est désormais à l’échelon le plus élevé de menaces pour les voyageurs, « en raison du terrorisme, de la criminalité et des enlèvements » à indiqué le département d’État dans un communiqué publié ce mardi 27 novembre.
Sept jours plus tôt, pour des raisons semblables, le ministère français des Affaires étrangères avait classé tout le pays en zone rouge et orange pour les touristes occidentaux, c’est-à-dire « déconseillé sauf raison impérative » ou « formellement déconseillé ».
De nombreuses prises d’otages ont eu lieu ces dernières années dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, confronté depuis 2015 à des attaques jihadistes de plus en plus fréquentes et meurtrières.
Au total, les attaques attribuées aux groupes jihadistes, certains affiliés à Al-Qaïda, d’autres à l’organisation État islamique, ont fait près de 700 morts au Burkina Faso depuis début 2015, selon un comptage de l’AFP, et environ 500 000 déplacés internes et réfugiés, selon l’ONU.
Jeune Afrique