Le président de la Banque africaine de développement (BAD) fait plus confiance aux femmes qu’aux hommes. Présent au sommet mondial sur le genre pour un accès des femmes au financement, Akinwumi Adesina trouve que contrairement à la gent masculine, elles s’acquittent toujours leurs dettes.
« Lorsque les femmes empruntent, elles remboursent toujours. Et 80% d’entre elles parviennent chaque fois à régler leurs dettes, sans aucun problème. Où est le risque par conséquent ? Le problème, c’est la rigidité des banques et des préjugés. Il faut en sortir pour permettre aux femmes d’avoir accès aux financements », a soutenu le patron de la BAD. Qui renchérit : « désormais, nous allons attribuer des notes à toutes les institutions financières africaines en fonction de ce qu’elles ont fait pour les femmes. Tous les écosystèmes financiers doivent évoluer en faveur des femmes. Et nous allons mettre sous pression les banques de garantie ».
Abondant dans le même sens, la ministre de la Femme, de la Famille et du Genre, Salimata DIOP présente au sommet, estime qu’ « il faut libérer l’accès des femmes au financement en Afrique ». Et, ajoute-elle, c’est dans cette perspective que Akinwumi Adesina a pris les mesures idoines pour régler cet écart.
WALFNet