Les routes sénégalaises font beaucoup de victimes. De très nombreuses victimes. En à croire au Directeur général du service d’assistance médicale et d’urgence (Samu), celles-ci se comptent par milliers chaque année. Selon Mamadou Diarrah BITEYE, interpellé par le quotidien Enquête, le décompte va au-delà de ce qui est enregistré après les accidents. Car, précise-t-il, beaucoup de rescapés ne le sont que provisoirement.
« Dans les données publiées par le bulletin d’analyse des accidents corporels, il n’est fait état que des décès directs. Or, de la première à la 24e heure, les malades sont acheminés dans les hôpitaux où il y a un taux de 30% de décès. Au-delà de la 2e heure, il peut aller jusqu’à trois morts. Ce taux de 500 décès, il faut le multiplier par 10 », explique-t-il.
WALFNet