Après avoir indiqué que l’Etat n’a plus besoin des services des Établissements privés d’enseignement supérieur (EPES) pour accueillir les nouveaux bacheliers, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI) semble revoir sa copie.
En tout cas après une rencontre tenue le mardi 15 octobre dernier à Dakar avec le Cadre unitaire des organisations des établissements privés d’enseignement supérieur du Sénégal (CUDOPES), le département dirigé par Cheikh Oumar ANNE se dit disposé à apurer intégralement le reliquat de la dette due auxdits Établissements privés.
Dans un communiqué transmis à l’APS, le MESRI indique même que ce sera fait avant la fin de l’année. «Le MESRI renouvelle sa disposition à apurer intégralement le reliquat de la dette due aux Établissements privés d’enseignement supérieur (EPES), pour l’année académique 2017-2018, au plus tard le 31 décembre 2019», indique le document.
Le ministère de l’Enseignement supérieur qui n’a pas où orienter les nombreux nouveaux bacheliers espère ainsi les caser dans les EPES dont il avait pourtant critiqué la démarche.
«Nous avons payé 41 milliards depuis le début du processus en 2012. Cette année, nous avons donné plus de 7 milliards. Dans la loi des finances rectificatives (LFR), 4 milliards allaient être remis aux établissements privés. Hélas, nous avons constaté que les étudiants ont été chassés. C’est inadmissible. Nous allons évaluer le partenariat scellé avec les établissements», avait déclaré Cheikh Oumar ANNE.
WALFNet