Totalement inefficace et pas du tout dans le coup, le Paris Saint-Germain a logiquement chuté sur sa pelouse contre Reims (0-2), ce mercredi, en clôture de la 7e journée de Ligue 1. Catastrophique de bout en bout, le club de la capitale a livré une de ses pires prestations depuis le début de l’ère QSI.
Dans un Parc des Princes qui a fait le plein, les joueurs de la capitale démarraient la rencontre sur un tout petit rythme. En dehors de Neymar, très juste dans ses remises et disponible sur tout le front de l’attaque, les locaux ne proposaient pas grand-chose. Seuls Paredes, sur une frappe surpuissante, et Neymar, sur coup franc, donnaient des frissons à Rajkovic. Au fil des minutes, les Rémois, pourtant privés de Romao, Oudin, Doumbia et Dia, tous remplaçants au coup d’envoi, prenaient confiance et jouaient plus haut.
Une tactique immédiatement payante. Sur un centre venu de la droite de Munetsi, Kamara faussait compagnie à Mbe Soh, complètement à la ramasse, pour tromper Navas d’un coup de tête puissant (0-1, 29e). Le premier but encaissé par le gardien costaricien depuis son arrivée ! Refroidis, les Parisiens peinaient à proposer un jeu cohérent et balbutiaient leur football à l’approche des 40 mètres adverses. Preuve que rien n’allait, Choupo-Moting, titularisé pour compenser les absences de Cavani et Icardi, sortait sur blessure, alors qu’Abdelhamid manquait le break juste avant la pause.
Au retour des vestiaires, le PSG restait toujours aussi moribond. Un jeu collectif totalement inexistant, des latéraux à la rue, un milieu transparent, les champions de France affichaient un visage d’une tristesse absolue. Il fallait même une belle intervention de Navas sur une frappe de Cafaro pour éviter que la douche ne soit beaucoup plus froide. Dans la foulée, le portier parisien était même sauvé par son poteau sur une frappe à ras de terre d’Oudin. Une action sur laquelle Herrera a laissé traîner une petite main non-sifflée par M. Letexier…
Dans les dix dernières minutes, Paris mettait enfin le bleu de chauffe. Di Maria, un des rares joueurs à tenter des choses dans son équipe, passait proche d’égaliser, mais Rajkovic gagnait deux de ses duels avec l’Argentin. Deux arrêts décisifs puisque malgré la pression parisienne, Reims ne cédait pas et finissait même par crucifier définitivement le PSG grâce à un superbe geste acrobatique de Dia (0-2, 90+4). Très certainement la plus belle victoire d’un club français au Parc des Princes dep uis le début de l’ère QSI !
Vainqueur de tous ses matches avec Gana GUEYE, Paris semble devenir dépendant de l’international sénégalais qui a enchainé cinq matches de haute facture magnifiquement remportés par le club de la Capitale.
Avec Maxifoot