Impliquer les juridictions suprêmes dans la protection des journalistes est nécessaire.
Selon le directeur du Bureau régional de l’Unesco pour l’Afrique de l’Ouest et du Sahel, Dimitri Sanga, citant les données de l’observatoire de l’Unesco sur les journalistes tués dans l’exercice de leur fonction de 2000 à 2019, informe que 177 journalistes de toutes nationalités confondues ont été assassinés sur le sol africain parmi les lesquels 14 femmes.
Dimitri Sanga s’exprimait lors de l’ouverture d’un atelier régional des juges des Cours suprêmes de l’Afrique de l’Ouest sur la sécurité des journalistes tenu ce mardi 24 septembre à Dakar.
A l’en croire, sur le plan judiciaire, seuls 18 cas ont été résolus. Pour la même période, l’UNESCO a enregistré 22 cas en Afrique de l’Ouest parmi lesquels 3 seulement ont été définitivement résolus. Le conclave de Dakar, auquel prennent part plus une trentaine de participants venus de plusieurs pays d’Afrique, porte sur le renforcement des capacités et des connaissances des acteurs judiciaires en matière de liberté d’expression et de la presse. Histoire de permettre aux journalistes et aux individus en Afrique d’exercer leur droit à la liberté d’expression avec une plus grande sécurité.
Avec Sud Quotidien