Alors que les spéculations vont bon train, la tension exacerbée par la publication des premières pages de l’Histoire générale est à son comble, certains esprits se tournent vers Sidy Lamine NIASS qui n’aurait pas resté insensible à l’actualité. Seulement, en grand visionnaire, le fondateur du groupe Wal Fadjri avait anticipé l’essentiel de ces questions.
Convaincu qu’il viendra un moment où des esprits malveillants voudront entacher les relations entre Kaolack et Tivaouane, Sidy Lamine avait pris les devants. Présent à Tivaouane au mois de novembre 2018, moins d’un mois avant son rappel à Dieu, il participait à un symposium organisé par la cellule de communication de la Zawiya Tidiane en prélude à la célébration du Gamou annuel de Tivaouane. Panéliste, Sidy Lamine NIASS, après avoir entretenu l’assistance, en langue arabe, sur le sous-thème «actualité du dialogue inter religieux», a considéré sa présence dans la cité religieuse de Tivaouane comme un retour au berceau. Parce que, fait-il savoir, son grand père El Hadji Abdoulah NIASS et El Hadji Malick SY sont comme des jumeaux pour avoir eu la même mission de répandre l’Islam d’abord, le soufisme ensuite et la tidiania d’une manière particulière. Une mission qu’ils ont accomplie par la volonté du Tout-Puissant. «Quand je viens à Tivaouane, je viens me ressourcer. La première mission de Seydi Hadji Malick c’est le renforcement de la paix. Si on parle aujourd’hui de cette paix au Sénégal qui est un modèle et qui a permis à un non musulman de diriger ce pays pendant vingt ans sans aucune contestation nul doute que les enseignements de Seydi Hadji y ont été pour beaucoup», dit-il. Non sans se montrer d’avis que si des jeunes ont eu la confiance de leur guide pour organiser une conférence de cette dimension, c’est parce qu’ils ont compris comme David disait à l’endroit de Salamon : «Comme Salamon, ils ont compris ce que c’est que d’avoir une référence et un guide. Quand ils m’ont envoyé le document et les termes de référence de la conférence, j’ai dit Al Hamdoulilah, ils ont compris». Et d’estimer que quand le Khalife, Serigne Babacar Sy Mansour, comprend le rôle de la jeunesse et lui fait confiance, c’est David qui revient quand il disait à Salamon, «tu as compris, Dieu l’a dit».
WALF