Dix-huit ans après les attaques du 11 septembre, notamment contre le World Trade Center, des milliers d’Américains souffrent de cancers. Les pompiers et bénévoles sont les premiers touchés.
Le 11 septembre 2001, une série d’attentats visait les Etats-Unis, notamment les tours du World Trade Center, détruites par les impacts de deux avions de ligne détournés. Les attaques ont alors fait 2977 morts et 6291 blessés.
Mais ce bilan dramatique n’est pas définitif. Dix-huit ans plus tard, l’événement fait encore des victimes. Et pour cause: New York n’en finit pas de compter les personnes atteintes de cancers et de maladies graves, notamment du poumon, rapporte Métro Montréal sur son site. En cause: le nuage toxique qui a survolé durant des semaines le sud de Manhattan après l’effondrement des tours.
Une étude de 2011 a révélé que les dizaines de milliers de pompiers et de bénévoles intervenus le 11 septembre présentent des risques accrus de cancer. Mais les civils présents ce jour-là et ceux qui ont suivi sont aussi touchés.
Parmi ces victimes sur le tard, quelque 13’000 ont contracté un cancer si l’on se fie aux chiffres du WTC Health Program, programme fédéral destiné aux soins des rescapés. Certaines maladies n’apparaissent que maintenant, comme des cancers de la peau, du sein ou de la prostate. De nombreuses personnes sont probablement décédées sans savoir que les attaques du 11 septembre étaient en cause.
Cet été, le Congrès américain a approuvé une prolongation du Fonds d’indemnisation des victimes du 11 septembre jusqu’à 2090.
Lenouvelliste