L’ancien chef de la Diplomatie sénégalaise réagit à la vague de violence xénophobe qui secoue l’Afrique du Sud. Plus radical que le président SALL, Me Madické NIANG condamne et estime qu’il s’agit d’une trahison.
«La recrudescence des violences intercommunautaires en Afrique est juste inacceptable. La xénophobie qui se développe chez certaines populations entre frères africains est une trahison de la mémoire des fondateurs de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) et de leurs continuateurs parmi lesquels Nelson Mandela s’est particulièrement distingué », déclare l’ancien ministre des Affaires étrangères dans les colonnes de WalfQuotidien.
Revenant en arrière, Me Madické NIANG invite les uns et les autres à se ressaisir. « L’Afrique qui a vécu la colonisation et l’Apartheid doit se rappeler que seule la paix entre les Nations est susceptible de la sortir du sous-développement et du chômage des jeunes qui créent ces tensions d’un autre âge. J’exhorte les Etats africains en général, mais l’Afrique du Sud et les Etats concernés, en particulier, à faire preuve de retenue et de responsabilité mais aussi à prendre en compte l’exigence et l’irréversibilité de l’Unité africaine. En effet, poursuit-il, l’idéal africain ne doit pas être un vain mot. C’est pourquoi j’invite la Commission de l’Union africaine à s’investir pleinement pour rapidement éteindre cet incendie. Quant à l’État du Sénégal je lui demande de prendre toutes les dispositions pour protéger nos compatriotes résidant en Afrique du Sud».
Aux dernières nouvelles, le bilan des violences en Afrique du sud fait état de quinze morts. Et, à part un poste sur Twitter et Facebook du président SALL, il n’y a pas une réaction officielle du Sénégal.
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