Interpellée par le journal EnQuête sur l’affaire du commissaire SANKHARE, la Déléguée générale à la Protection sociale et à la Solidarité nationale donne tort au policier.
Selon elle, ce qui s’est passé dans la pharmacie Fadilou MBACKE de la Patte d’oie révèle également les tares de la société. « Pour acheter un médicament, il faut présenter une ordonnance. Si on n’en a pas, on va voir le médecin. C’est cela qui fera que chacun fera son travail. Il y a beaucoup de choses que les gens font qui ne devraient pas », explique Anta SARR DIACKO qui est chirurgien-dentiste de formation. Pour elle, le véritable problème est que les Sénégalais ne sont pas bien éduqués.
« Certes, c’est nous pharmaciens ou dentistes qui donnons cette opportunité aux gens en leur vendant des médicaments sans ordonnance et qui ne devraient pas se faire. C’est nous qui leur avons donné cette habitude. Si depuis le début nous étions strictes et dire que tout médicament qui doit nécessiter la délivrance d’une ordonnance ne peut pas être vendu, je pense que tous les Sénégalais vont le respecter. Mais si certains le font, d’autres pas, il peut toujours y avoir des incompréhensions. Je dis toujours qu’il est bon que les Sénégalais se ressaisissent. Tout cela est un problème d’éducation, de comportement. Il faudra qu’on change de comportement. Il faudra que les Sénégalais se rééduquent. Sinon, c’est de l’anarchie totale. On va finir toujours par des dérives et c’est ce qu’il faut éviter. Nous sommes tous des Sénégalais et devons-nous respecter mutuellement», martèle Anta SARR DIACKO.
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WALFNet