Il ne suffit de se nommer KA ou encore de porter le prénom Samba pour être un bon ministre de l’Elevage. Et Samba Diobène KA en est la preuve vivante. Pour un ministère dont la mission est réduite à la préparation de la Tabaski, l’échec a été total cette année. Pour Mamadou FALL, président de l’association nationale des professionnels de la viande et du bétail, c’est surtout au niveau de concertation que le ministre a péché.
« Ce manquement est dû premièrement, à l’hivernage. L’hivernage s’est installé tardivement. Deuxièmement, il y a un problème de commercialisation. L’année dernière, on avait un excédent de mouton au Sénégal. Ce que fait que certains commerçants ont été poursuivis par les banques prêteuses. Ceux qui travaillent sur le crédit-fournisseur ont eu des problèmes avec leur fournisseur. Pour la Tabaski, ce n’est pas une production sénégalaise. Il faut que les gens sachent cela. C’est la production de l’Afrique de l’Ouest. On importe du Niger, du Mali, de la Mauritanie, du Burkina Faso, etc. Donc, c’est un marché régional. Dans les pays du Sahel, presque 90 % de la population sont des musulmans. Et, chaque année, le nombre augmente », commence par indiquer Mamadou FALL dans un entretien avec WalfQuotidien. Poursuivant, il assure que « cette année, la plupart des acteurs du secteur de l’élevage n’ont pas été impliqués dans l’opération Tabaski ». A l’en croire, les éleveurs ne se sont pas sentis concernés. « Nous avons entendu des éleveurs qui parlent de l’élevage au Sénégal », martèle-t-il.
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