Il n’est pas l’argentier de l’Etat mais il a la charge de piloter le suivi du Plan Sénégal émergent (PSE) qui engloutit la manne financière du pays.
Cheikh Kanté, qui s’est adressé hier aux Conseillers du Conseil économique, social et environnemental (CESE) est passé aux aveux en reconnaissant l’augmentation de la dette de l’Etat. «Le Sénégal a respecté les règles du multilatéralisme, la cohérence, la transparence… Nous n’avons pas besoin d’aide mais d’un partenariat fort et sincère. La particularité du 1er plan d’action prioritaire, c’est que l’Etat l’avait financé. Il y a donc des corrélations positives mais aussi des corrélations négatives avec la dette qui augmente. Heureusement, nous n’avons pas encore franchi le critère de convergence. Le problème, c’est de savoir là où entre l’argent de la dette. Il y a une transparence reconnue par les bailleurs de fonds», reconnaît le ministre en charge du PSE.
Magib GAYE