La guerre au Yémen connait un nouveau rebondissement. Les forces spéciales saoudiennes et yéménites, qui font face au groupe Etat islamique (EI) au Yémen, ont porté le coup de grâce à celui-ci.
En effet, le chef dudit groupe, Abou Oussama al-Mouhajir, le financier et d’autres importants membres ont tous été interpellés au cours d’une opération militaire à l’intérieur du territoire yéménite.
La coalition militaire, composée notamment par les forces saoudiennes et yéménites, a annoncé, dans un communiqué, avoir procédé à l’interpellation du chef du groupe Etat islamique (EI) au Yémen. Abou Oussama al-Mouhajir, dénommé l’«émir de Daech» au Yémen, a été arrêté au cours d’une opération militaire menée par les forces spéciales saoudiennes et yéménites. Selon l’agence saoudienne SPA, ladite opération menée le 3 juin, a duré dix minutes et, en plus de l’arrestation du chef du groupe djihadiste, a permis à la coalition militaire de mettre la main sur d’autres hauts responsables, dont le financier.
Le porte-parole de la coalition, le colonel saoudien Turki al-Maliki, se félicitant de la réussite de l’opération, indique que tout a été fait pour en minimiser les effets collatéraux. Selon lui, les trois femmes et les trois enfants trouvés avec les djihadistes ainsi que les civils habitant près de la maison ciblée n’ont pas été touchés pendant l’assaut qui leur a aussi permis de saisir des armes, des équipements de localisation et de communication ainsi que des ordinateurs.
Pour la coalition militaire, ces arrestations ont «porté un coup dur au groupe terroriste» de l’Etat islamique qui s’est implanté au Yémen depuis l’éclatement de la guerre en 2014 entre le gouvernement et les rebelles Houthis. Depuis le chef du groupe Etat islamique a revendiqué de nombreux attentats sanglants. Au début du mois de juillet 2015, une attaque à Sanaa (la capitale yéménite) a coûté la vie à 28 personnes. En décembre 2016, le groupe djihadiste revendique une autre attaque contre une caserne à Aden (sud). 35 soldats sont tués.
Avec LeFigaro