“La CAF et la FIFA ont décidé de nommer, d’un commun accord, la Secrétaire Générale de la FIFA, Fatma Samoura, en tant que Déléguée-Générale de la FIFA pour l’Afrique pour une période de 6 mois, à compter du 1er août 2019 jusqu’au 31 janvier 2020, renouvelable avec l’accord préalable des deux organisations”, annonce la FIFA dans un communiqué.
Cette décision fait suite à la proposition du président Ahmad au Comité exécutif de la CAF réuni au Caire mercredi “de solliciter l’expertise de la FIFA afin d’évaluer la situation actuelle au sein de la confédération”.
Sa proposition vise aussi à “contribuer à l’accélération du processus de mise en œuvre des réformes en cours, destiné à assurer à la CAF un fonctionnement de manière transparente, efficace et selon les standards de gouvernance les plus élevés”, poursuit le document, ajoutant que cette proposition a été approuvée à l’unanimité par les membres du Comité exécutif.
“Dans le cadre de ce processus, il est prévu qu’un audit général de la CAF soit mené dans les plus brefs délais par la FIFA et la CAF”, souligne le communiqué. Il précise que Madame Samoura sera assistée “dans l’exercice de ses fonctions, d’un groupe d’experts qui travaillera en étroite collaboration avec le président Ahmad et son équipe”.
Par ailleurs, “Fatma Samoura continuera pendant la durée de son mandat à la CAF à assurer son rôle de Secrétaire Générale de la FIFA, et pourra déléguer ses fonctions au sein de l’administration de la FIFA, en conformité avec les règlements internes pertinents et applicables”, apprend-on.
“Le Bureau du Conseil de la FIFA a approuvé cette mesure temporaire et exceptionnelle”, relève le document. Il affirme que “la FIFA et la CAF sont déterminées à travailler étroitement pour servir au mieux les intérêts des associations membres africaines, afin d’apporter stabilité, sérénité, professionnalisme et développement effectif du football sur le continent africain, dont la passion pour le football n’est plus à démontrer”.
Le 6 juin dernier, le président de la CAF avait été interpellé à son hôtel à Paris (France) pour être entendu par les services de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales françaises.
Le président Ahmad a été libéré dans la soirée “sans aucune charge” retenue contre lui.
APS