La grande mobilisation populaire qui secoue le Soudan depuis près de 100 jours aura eu raison de lui. Le chef de l’État Omar Al Bashir a démissioné selon des sources gouvernementales.
Ces même sources évoquent des consultations en cours pour mettre en place un conseil de transition pour diriger le pays.
Pendant ce temps, des soldats soudanais ont mené jeudi un raid à Khartoum dans les locaux d’un groupe lié au Parti du Congrès National (NCP) du président Omar el-Béchir, contesté par la rue depuis des mois, ont rapporté des témoins.
Le groupe visé s’appelle le Mouvement islamique, la branche idéologique du NCP, ont indiqué les témoins à l’AFP. L’armée a annoncé jeudi matin une “déclaration importante bientôt”, déclenchant des scènes de liesse devant le QG des militaires à Khartoum, où des milliers de manifestants réclament depuis des jours le départ du président.
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