Le député ne croit pas à la pertinence des réformes prônées par Macky SALL. Dans sa chronique hebdomadaire, Mamadou Lamine DIALLO trouve que leader de l’APR cherche plutôt, à travers les dites réformes, à matérialiser son « rêve » de faire du Sénégal « un émirat gazier ».
Le Président légal Macky Sall considère que le gaz naturel du Sénégal découvert lors de son premier et dernier mandat à la tête du Sénégal lui appartient et compte s’y appuyer pour gouverner avec sa famille jusqu’en 2035.
Le parrainage corrompu soutenu par le Conseil Constitutionnel au service de la volonté de Macky Sall lui a permis d’éliminer des candidats très au fait de la question pétrolière de notre pays dans le but d’empêcher un éclairage des enjeux et de parachever un coup d’état électoral.
Ceux qui dans BBY espèrent être candidat à la présidentielle en 2024, se trompent lourdement. Macky Sall cherche à se perpétuer indéfiniment au pouvoir en utilisant la justice. Si on le laisse passer, il utilisera la justice pour écarter tous ceux qui ont des ambitions présidentielles dans l’opposition et dans Bennoo Bokk Yakaar. Qu’on se le tienne pour dit !
Avec la rente gazière confisquée, il pourra, pense-t-il , transformer les Sénégalais en sujets avec le soutien d’affidés de Fatick, Fouta et France, intéressés dans la gouvernance du pétrole et du gaz et de parrains européens comme Franck Timis et ses amis au Sénégal.
Dossier nouveau : Trois milliards pour préparer le Coup d’Etat électoral de Macky Sall
Macky Sall compte sur 1 600 000 électeurs mobilisés lors des législatives par les multiples moyens à sa disposition. S’y ajoutent quelque deux cent mille voix qu’il compte ramasser avec les transhumants présentés comme des butins de guerre dans ses sorties.
Dès lors, l’enjeu est de ramener pour lui les suffrages exprimés à 3 300 000 voix pour passer au premier tour. Voilà le travail assigné à Aly Ngouille; conseillé par Ousmane Ngom ; diminuer le nombre de votants par les stratégies suivantes:
• Pousser à l’abstention de candidats écartés injustement par le Conseil Constitutionnel ;
• Brouiller les électeurs par des changements inopinés des bureaux de votes et centres de vote ;
• Changer les procès – verbaux dans les bureaux de vote où l’opposition n’est pas présente.Pour cela, ils disposent d’une partie des trois milliards de surcoûts dans le budget de l’élection présidentiel 2019.
C’est pourquoi, il est important pour les forces vives de ce pays de se mobiliser pour obliger le second tour. Pour cela, avec le Mouvement Tekki et Abdoul Mbaye, j’ai choisi Idrissa Seck.