La presse algérienne affirme que les frères de l’ex-président ne sont désormais plus libres de leurs mouvements, même s’ils ne font pas l’objet d’une arrestation en bonne et due forme. Mais leurs proches démentent cette information.
Selon le quotidien indépendant algérien les deux frères de l’ex-président, Saïd et Abderrahim, alias Nacer Bouteflika, ont été placés en résidence surveillée, au lendemain de la démission du chef de l’Etat.
“En attendant la passation des consignes entre le Président sortant et son intérimaire, ils ne doivent plus quitter leur domicile surveillé par des éléments de la Garde républicaine”, affirme El Watan dans sa livraison de ce jeudi.
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Cependant, le site d’information Alg24 affirme avoir vérifié cette information, notamment auprès du ministère de la Formation et l’enseignement professionnel où Nacer Bouteflika exerce la fonction de secrétaire général.
Ce dernier se trouverait dans son bureau et la source d’Alg24 aurait même fourni des photos du concerné, qui travaille toujours au sein du département, comme avant le départ de son frère.
Cependant, concernant Saïd, aucune autre information ne filtre. Or, si un seul des frères Bouteflika risquait d’avoir des démêlés avec la justice de son pays, il pourrait bien s’agir de lui.
Saïd Bouteflika a été cité dans beaucoup d’affaires de trafic d’influence, voire de corruption. C’est également lui qui protégeait Ali Haddad, l’ex-patron des patrons.
Or, ce dernier a été incarcéré à la prison d’El Harrach après son inculpation pour détention illégale de deux passeports en cours de validité, sûrement en attendant que des charges plus lourdes lui soient notifiées.
