Ce vendredi 5 avril, les Algériens sont sortis par milliers pour maintenir la pression sur le système dont ils veulent se débarrasser, malgré le départ de Bouteflika.
Bouteflika parti, les manifestants réoccupent la rue de plus belle, et réitèrent leur principale revendication: le départ de tout le système.
Cette situation ramène le général Ahmed Gaïd Salah à la case départ.
Les images des manifestants déferlant dans les rues d’Algérie commencent en ce moment à envahir les sites Internet et les réseaux sociaux.
A Alger, ils viennent de partout et se trouvent déjà dans le centre-ville, bien avant la prière du vendredi.
Ce manifestant (vidéo) est venu de la ville de Tamanrasset, non loin de la frontière avec le Niger.
Certes le départ du système l’intéresse, mais c’est surtout l’absence d’hôpital dans ce coin reculé du pays qui le préoccupe.
Néanmoins, la plupart des manifestants semblent avoir adopté un nouveau slogan qui se résume ainsi: “faire dégager les trois B”.
Il s’agit de Abdelkader Bensalah, l’actuel président de la chambre haute du parlement qui doit, comme le veut la consitution du pays, succéder à Bouteflika. Il y a également Tayeb Belaiz, le président du Conseil Constitutionnel, et enfin Noureddine Bedoui, le nouveau Premier ministre, nommé par Abdelaziz Boutefika trois semaines avant qu’il ne démissionne de son quatrième mandat.
En attendant de se lancer dans le vif du sujet, les manifestants sont actuellement dans des débats assez houleux, sur le système, ce qu’il faut en garder, mais surtout ce qu’il faut en rejeter.
Rachid Nekkaz, activiste politique, n’est quant à lui pas dans le débat.
Il continue de jouer de sa popularité et grâce à ses vidéos diffusées en live et suivies par des milliers de personnes, il a appelé très tôt à maintenir la pression et à manifester à Alger.
Le360afrique