Le 22 mars 2009, Abdoulaye Baldé succédait à Robert Sagna à la tête de la mairie de Ziguinchor. Dix ans après, les jeunes de l’Ucs brandissent un bilan séduisant pour magnifier l’action de leur leader à la tête de cette municipalité.
(Correspondance) – «Nous rendons grâce à Dieu d’avoir mis cet homme sur notre chemin et saisissons ce moment symbolique pour lui renouveler toute notre engagement et détermination sans faille à l’accompagner davantage dans la mission de modernisation qu’il s’est assignée pour notre ville». Ce sont là les termes du bail que les jeunes de l’Union centriste du Sénégal veulent renouveler avec Abdoulaye Baldé. Car, satisfaits, ils le sont. Pour eux, les dix années de leur leader à la tête du conseil municipal de Ziguinchor auront été plus que reluisantes. C’est à cet exercice de déclinaison des actions de l’édile de la capitale du sud que se sont livrés ce week-end les jeunes de ce parti. Et c’était pour reconnaitre la priorité donnée à la santé et à l’action sociale. «A l’arrivée de Baldé à la tête de la municipalité de Ziguinchor, les différents secteurs de la santé qui relèvent de la compétence des communes étaient presque à l’agonie, le centre de santé communément appelé hôpital Silence quasiment à l’arrêt». Ils retracent donc le processus qui a abouti désormais à la mise en place de structures performantes. «Le centre de santé a été réhabilité, du personnel de santé qualifié recruté. Mieux, le nombre de postes de santé qui était de dix, souvent dans un mauvais état, a été porté à dix-huit, tous fonctionnels», se réjouissent les jeunes «baldéistes» qui ont également ouvert le registre des actions sociales du maire pour soutenir que «pendant tout son règne, Baldé a fait de l’appui aux indigents une priorité. Ce qui avait permis de soulager des centaines de familles démunies surtout pendant les fêtes religieuses».
Après la santé, l’éducation, à en croire le coordinateur communal des jeunes centristes de la commune de Ziguinchor, a occupé une place importante dans la politique du maire. «Ainsi, des cases des tout-petits ont été réhabilitées notamment à Colobane, Tilène et Kandé. Aussi, dans le cadre du budget consolidé d’investissements, des salles de classe sont construites, réhabilitées, des murs de clôtures refaites comme à l’école Ataba Tabar. Des actions associées à une politique de subvention et d’octrois de matériels pédagogiques à l’inspection de l’éducation et de la formation de Ziguinchor».
La politique d’Abdoulaye Baldé s’est également orientée vers la prise en charge des questions environnementales avec l’amélioration du cadre de vie des populations de la capitale du sud, à en croire les jeunes de l’Ucs. Ces préoccupations trouveraient leurs réponses dans le nouveau plan directeur d’assainissement chiffré à 53 milliards pour la gestions des eaux pluviales et usées. Déjà, plusieurs quartiers, selon le bilan des «baldéistes», bénéficient de latrines dans le cadre du projet d’amélioration de la gestion et de la valorisation des boues de vidange dans cette commune qui a également vu sa voirie nettement améliorée et renforcée sous le règne du président de l’Ucs, selon Lamine Dia. Dans le cadre du programme de voirie urbaine à haute intensité de main d’œuvre, plus de 12 mille mètres linéaires de route ont été construits dans le périmètre communal. Les programmes Promovilles et Pacasen en cours d’exécution viendront renforcer davantage le réseau routier et faire de la capitale du sud une ville moderne, selon les prévisions de la pépinière de l’Ucs. «A côté de ces efforts, le taux d’accès à l’électricité, jadis faible, a été porté à un niveau qui place Ziguinchor parmi les villes les plus éclairées du Sénégal avec un réseau d’éclairage public des plus étoffés», nous informe-t-on.
La modernisation de l’état civil, la construction prochaine de centres secondaires, l’appui à la jeunesse, à la culture et au sport, figurent également en bonne place dans le bilan de Baldé, brandi fièrement par une jeunesse qui lui renouvèle sa confiance, son engagement et sa détermination sans faille à l’accompagner davantage dans sa mission de modernisation de la commune de Ziguinchor. Mais, de là à l’engager dans la prochaine bataille des locales pour se représenter, il y a un pas que les jeunes de l’Ucs se refusent de franchir : «Baldé seul peut apprécier la situation pour définir sa position», concluent-ils.
Mamadou Papo MANE