«Je ne saurai m’accrocher à un poste de député»
Après avoir annoncé sa démission du Pds, samedi dernier, lors d’une rencontre avec le Fan’s Club Madické Niang «Jamm Comunity», le candidat malheureux à la présidentielle a démissionné de son poste de député. Il a adressé une correspondance au Secrétaire général du Pds et au président de l’Assemblée nationale pour, d’une part, démissionner de sa qualité de membre du Parti et d’autre part, de celle de son poste de député à l’Assemblée nationale.
«Il importe de rappeler que je n’ai conservé mon poste de député qu’à la demande expresse de Maître Abdoulaye Wade faite en présence d’un ami commun et à la suite de l’intermédiation de députés membres du Groupe parlementaire ‘Liberté et Démocratie’.
Aujourd’hui, je porte à l’attention de l’opinion que je viens d’adresser au président de l’Assemblée nationale une lettre de démission de mon poste de député», note Me Madické Niang dans sa missive dont copie est parvenue à WalfQuotidien.
Par la même occasion, il a attiré l’attention sur la déclaration publique solennelle et pleine d’émotion de Serigne Mountakha Mbacké, Khalife général des mourides par laquelle l’illustre guide a précisé que son statut est supérieur à toute position politique quel qu’en soit le niveau. «Je ne saurai m’accrocher à un poste de député», souligne Madické Niang.
Président du Groupe parlementaire Liberté et Démocratie, Cheikh Bara Dolly Mbacké, avait adressé un courrier au président de l’Assemblée nationale pour réclamer la déchéance de Me Madické Niang de son poste de député. «Suite aux déclarations de ce samedi 9 mars 2019 de Maître Madické Niang rendant publique sa démission du Pds, déclarations relayées ce lundi 11 mars dans la presse écrite (WalfQuotidien, Les Echos) et la presse en ligne (senenews.com, teranganews.com, rfi.fr), nous demandons conformément à l’article 60 de la Constitution et l’article 7 de la loi portant règlement intérieur de l’Assemblée, qu’il soit automatiquement déchu de son mandat et remplacé», avait demandé Cheikh Bara Dolly Mbacké.
Magib GAYE