Ce mercredi 20 février 2019 est jour de vérité pour Karim Meissa Wade dont le dossier est pendant devant la Cour de justice de la CEDEAO.
En effet, les avocats de Wade-fils sont convoqués aujourd’hui pour plaider devant le «Tribunal de l’Afrique de l’Ouest» qui va rendre son verdict. Janvier dernier, le candidat du Pds avait saisi cette juridiction communautaire, suite à l’invalidation de sa candidature par le Conseil constitutionnel. Il entendait ainsi faire reconnaître son droit, contesté par le gouvernement sénégalais, de s’inscrire sur les listes électorales, afin de se porter candidat. Cette procédure de dernière chance allait pourtant rétablir Karim dans ses droits, s’il venait à obtenir gain de cause auprès des «Sages» de la CEDEAO. Maintenant que la campagne électorale en vue de la présidentielle du 24 février amorce son dernier virage, on s’interroge sur l’impact d’une décision attendue, fut-elle favorable. L’on serait tenté d’invoquer la jurisprudence Mouhamed Tandja, l’ex-président de la République du Niger qui avait été libéré par la Cour d’appel de Niamey, après que la Cour de justice de la CEDEAO a jugé «arbitraire» sa détention.
Pape NDIAYE