Nicolas MENDY, le gendarme accusé de violation de domicile et d’abus d’autorité chez la mère d’Ousmane SONKO à Ziguinchor, le leader de PASTEF, a été condamné mercredi à trois mois de prison avec sursis après le délibéré du tribunal de grande instance de Ziguinchor.
Des éléments de la gendarmerie en civil avaient fait une incursion au domicile d’Ousmane SONKO au quartier des HLM de Ziguinchor pour récupérer des fiches de parrainage. La mère de SONKO et quelques membres de la famille s’y étaient opposés. Il s’en était suivi une grande polémique.
Sonko, alors candidat déclaré à la présidentielle du 24 février, avait saisi la justice pour “violation de domicile et voie de fait”.
En meeting à Ziguinchor lors de la période de la précampagne électorale, il avait invité “tous les militants à se rendre massivement le mercredi 6 février au tribunal grande instance de Ziguinchor pour assister au délibéré”.
Seulement, ce verdict pour le moins soft qui tombe quelques jours après l’attaque de la caravane de PASTEF à Saint-Louis apparait plus comme un moyen de calmer les ardeurs des partisans de SONKO qui crient à l’acharnement. D’autant, que le gendarme mis en cause n’était pas le seul à se rendre au domicile de la mère du leader de PASTEF et n’aurait pas pris autant de risque sans un minimum de couverture de sa hiérarchie.
Avec APS