La mine d’orpaillage du village de Kah, dans la commune rurale de Farako, s’est effondrée le lundi 14 janvier, vers 17 heures 30. C’était la consternation dans tout le cercle, car le bilan est lourd. La terre s’est écroulée sur plusieurs personnes faisant 17 morts et 2 blessés.
Informé, le gouverneur de la Région de Sikasso, Boubacar Bagayoko, accompagné d’une forte délégation, s’est rendu sur les lieux du drame le 16 janvier. Après son accueil par le préfet et ses collaborateurs, le chef de l’exécutif régional a poursuivi son chemin jusqu’au village de Kah situé à environ 60 km de Kolondièba. Plusieurs chefs de services régionaux, dont la protection civile, la gendarmerie, le service de renseignement, la police, la garde nationale, la santé, entre autres, ont effectué le déplacement avec le gouverneur.
Que s’est-il passé ? Le site d’orpaillage de Kah n’est pas nouveau. Mais ces derniers jours, les orpailleurs ont découvert une parcelle riche en minerai. Ainsi, plusieurs trous ont été faits, pour arriver au métal jaune qui gît en profondeur. Chaque puits est géré par une entreprise composée de plusieurs personnes qui s’adonnent à une compétition désordonnée en multipliant les trous. Une sorte de course effrénée pour être le premier à mettre la main sur la pépite. Les trous communiquent sous la terre. Et il arrive que les exploitants arrachent les supports qu’ils avaient mis auparavant pour soutenir les galeries creusées au-dessus de leur tête. Quand ces dernières se sont fragilisées, le tout a fini par s’effondrer sur les ouvriers qui étaient en pleine activité.
Le gouverneur, après avoir visité la partie effondrée et les tombes des disparus, n’a pas caché son amertume de voir ces 17 jeunes partir si tôt. Au nom du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, le chef de l’exécutif régional a présenté les condoléances de la nation aux familles des disparus. Il leur a remis une enveloppe symbolique.
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