Le Front national de résistance était dans la rue ce vendredi 11 janvier. Les opposants dénoncent le manque de transparence qui entoure le processus électoral à quelques jours du scrutin présidentiel.
Avec des pancartes hostiles au régime, ils ont dénoncé les tares du régime. Ils ont, une fois de plus, insisté sur la participation de leur candidat à ces joutes électoralistes qui pointent à l’horizon. Même la diaspora a été mise à contribution. Coordonnateur du Pds en Zambie, Adama Sall souligne : «Nous sommes venus rejoindre tous les Sénégalais pour dénoncer la manière de faire la politique de l’actuel régime. C’est la dictature. Que la candidature de Karim passe ou pas, n’est pas notre problème. Nous allons l’imposer. Nous venons soutenir notre candidat et accompagner l’opposition dans sa lutte. Il faut qu’on essaie de rectifier la situation avant qu’il ne soit trop tard». M. Sall qui est également porte-parole de la Rencontre des libéraux engagés du Fouta ajoute : «Les chefs religieux qui jouaient le rôle de sapeurs-pompiers ne jouent plus leurs rôles. Nous devons sauver le Sénégal avant que cela ne soit trop tard». Ces contestations, poursuit-il, «ne s’arrêteront que lorsque le président de la République aura fini par arrêter d’instrumentaliser les institutions de la République».
Et pour mieux illustrer le procès fait au régime, quoi de plus parlant que le tube “Sai Sai” Leu du groupe Keur Gui que les opposants raffolent.
Magib GAYE